En 2010, le montant de la dette grecque atteint 110 % de son PIB soit 330 Mrds. Face à cette situation le FMI, la commission européenne et la BCE connue sous le nom de la Troïka propose à la Grèce un remède qui va s'avérer pire que le mal…
Sous l'action de la troïka, la Grèce va devoir se serrer la ceinture très fortement et le résultat conduira la Grèce à un niveau record de dette : 177 % du PIB pour 369 Mrds. En effet, les mesures décidées conduisent à une baisse importante du pouvoir d'achat des grecs et surtout des moins riches d'entre eux. Or, les ménages les moins riches engloutissent en Grèce (et ailleurs aussi), la totalité de leur revenu dans la consommation pour assurer leur survie. D'autre part, ne perdons pas de vue que les pauvres sont les plus nombreux dans tous les pays. Ces deux points additionnés entrainent un effondrement de la consommation et donc un effondrement des recettes fiscales de l'état grec...
Et comment fait-on pour payer ses dettes lorsque les revenus baissent ?
Comble de malheur, la Grèce faisait partie des pays dont l'état a bien du mal à lever l'impôt. Donc parfois le remède, s'il est trop fort peut tuer. Aujourd'hui, le niveau de la dette a un peu baissé, mais les grecs ne sont pas tirer d'une affaire qui dure depuis 14 ans.
Précisons qu'un malheur ne vient jamais seul, ainsi les spéculateurs se sont avisés que l'achat a pris cassé de la dette grecque était un bon plan, puisque la troïka allait permettre à la Grèce d'assurer ses engagements. les spéculateurs ont ainsi gagné beaucoup d'argent, grâce à des taux de rendement qui ont atteint au mieux 35% (voir la technique dans le cours sur la bourse).
Tout ceci pour dire que compte tenu du niveau (en euros) de la dette française, une telle action n'est tout simplement pas raisonnable, même dans l'hypothèse où les français seraient capables d'accepter une telle purge.